Épiphanie

J'accueille actuellement les visiteurs du Petit Palais (emploi temporaire d'agente dite "vacataire"). Qui viennent, certains, profitant de la gratuité de cette exposition, voir une série d'œuvres de Jean-Michel Othoniel (dont le travail ne me laisse pas indifférente et a même pu m'inspirer) : le Théorème de Narcisse...

Je devrais l'aimer (anecdotique, je suis née un 29 octobre). J'ai aimé un temps et j'aime encore, certains jours, percevoir l'émotion que ce spectacle procure particulièrement à quelques uns.

Pourtant l'éclat, la brillance et le miroitement vus ici se mêlent à des visions, des sons et des sensations tout autres ; chaleur, moiteur, regards hallucinés et fracas d'un atelier de Firozabad entraperçus au détour d'images saisies par François Daireaux. Et L'étendue des briques de verre miroité bleu ici me fait songer ailleurs à l'infranchissable Méditerranée... Si son eau était rouge, il faudrait que ce soit de vin.